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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Votre vrai moi

« Si vous voulez trouver votre vrai moi, cherchez donc sans répit le comment, le pourquoi de vos gestes. Allez jusqu'au bout de vos pensées, de chaque réaction. Peut-être alors une porte s'ouvrira pour vous, et vous cesserez à jamais de mendier une explication sur la mort, ou des faits inexistants. Cherchez-vous, trouvez-vous. »

– Alexandra David-Néel

Il est facile de s’abriter derrière une profession, un statut, une communauté, plutôt qu’apprendre à se connaître véritablement. De toute façon, la vie en société nous inculque à épouser des rôles dès le plus jeune âge. Et puis, l’être humain est très habile à se mentir à lui-même. On n’a qu’à se regarder, qu’à se voir agir, on le fait couramment et l’on ne s’en aperçoit plus.

Il vient un moment où l’on comprend que ce jeu de rôles nous éloigne de notre être intime, nous rend fade et sans relief. On ressent alors le besoin de découvrir notre être authentique et de le dévoiler. Et, pour le découvrir, il faut se regarder sans détour, s’interroger et observer.

C’est ainsi que je lis David-Néel. Ce qu’elle dit me semble important pour emprunter la voie de l’authenticité.