Passer au contenu principal

En vedette

Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

La société

« La société c’est pour permettre à chaque personne, à chaque citoyen et à chaque citoyenne de s’épanouir, de venir à sa grandeur de femme et à sa grandeur d’homme. C’est pas plus d’État, c’est pas moins d’État, c’est le rôle des représentants de la société de voir à ce que toutes les connaissances humaines, les ressources naturelles, les connaissances scientifiques et les connaissances techniques soient orientées en fonction de la satisfaction des besoins des gens. C’est ça la société. »

Michel Chartrand (1916-2010), syndicaliste, citation puisée dans l’article de Bruno Dubuc, « Chartrand dans son élément : Extraits d’un discours parmi tant d’autres », journal satirique Le Couac, juin 2010.

Autres références:

Chartrand, Alain, « Un homme de parole », film documentaire produit par l'ONF et réalisé en 1991.

Vadeboncoeur, Pierre, « Les paradoxes de Michel Chartrand », journal satirique Le Couac, discours du 16 janvier 2007, en hommage à son ami Michel Chartrand, pour ses 90 ans.