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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Esclaves de la vitesse

L'homme trop pressé prend son thé à la fourchette (Sylvie Groulx, 2003, 83 min. 45 s.)

Ce film de l'Office national du film (ONF) s'attache au parcours de quelques personnes dont la vie est piégée par la vitesse.

« À l'utopie de la civilisation des loisirs semble avoir succédé le temps de la performance et du tout-communication. De nos jours, la technologie s'emballe, le temps s'accélère et paradoxalement, l'homme contemporain n'a jamais été aussi coupé de lui-même. Mais au-delà du constat alarmiste, la réconciliation avec soi et un temps plus personnel reste néanmoins envisageable. »

Nous sommes les citoyens d'une société « mal en point ». Nous sommes tous, à des niveaux divers, incapables de profiter du calme, de rester tout simplement tranquilles et de « ne rien faire ».

Ne peut-on pas réduire la cadence, ce qui rendrait nos vies moins complexes? Un temps qui passe à une lenteur fort agréable peut très certainement être à notre portée.