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Le moment de la créativité

« Je partageais à l'époque les idées d'un très bon professeur du nom de Krishnamurti, né en Inde en 1895. Je n'en ai pas été particulièrement proche, mais il a donné des conférences dans le monde entier et il est l'auteur d'un grand nombre de livres, dont The First and the Last Freedom . Cet ouvrage publié juste avant sa mort, en 1986, explique que le moment de la créativité est toujours le moment présent. Si l'on était capable de comprendre que la créativité s'ouvre à nous à tout instant, l'expérience de ce phénomène serait un moment de réalisation authentique. Je n'ai jamais très bien compris cette idée, mais j'ai toujours senti qu'elle était d'une grande force. Je crois qu'il parlait de l'expérience spontanée de la vie. Même s'il n'a jamais été mon professeur – j'ai assisté à l'une de ses conférences et j'ai lu quelques-uns de ses livres – j'ai compris qu'il parlait d'un déploiement, d'un épa...

Air du génie du froid (Henry Purcell)

L’un de nos airs d’opéra préférés.

« What power art thou » (acte III, scène 2) de l’opéra « Le Roi Arthur » du compositeur anglais Henry Purcell (1659-1695) rendu célèbre par le chanteur allemand Klaus Nomi.

« What Power art thou, who from below
Hast made me rise unwillingly and slow
From beds of everlasting snow?

See'st thou not how stiff and wondrous old
Far unfit to bear the bitter cold,
I can scarcely move or draw my breath?
Let me, let me, let me freeze again to death »
(Source Internet : OperaGlass)

Traduction :

« Quelle puissance es-tu, toi qui, du tréfonds,
M'as fait lever à regret et lentement
Du lit des neiges éternelles ?
Ne vois-tu pas combien, raidi par les ans,
Trop engourdi pour supporter le froid mordant,
Je puis à peine bouger ou exhaler mon haleine ?
Laisse-moi être transi, laisse-moi mourir à nouveau
de froid ! »
(Source Internet : Cours Maintenon)

« Cupidon a réveillé le génie du froid pour mettre à l'épreuve l'amour. »
(Denis Lorthiois)

Très belle interprétation du contre-ténor Manuel Brás da Costa.



Lien pour voir l'impressionnante scène de la « mort de Molière » dans le film d’Ariane Mnouchkine (1978). Le baryton Maurice Beavan y interprète cet air d'une manière magistrale.

Cet autre lien pour entendre l'interprétation du baryton Denis Lorthiois (Vauréal, France). Ce chanteur, très déçu de ce qu'il entend sur cet air interprété par les barytons, a décidé de le faire lui-même. C'est une initiative heureuse, puisque le chant est beau, la voix est cristalline et l'effet cathédrale ajouté à la voix est plaisant à entendre. Même chose avec le début en contre-ténor, plus limite avec la voix de baryton Martin (baryton léger) de monsieur Lorthiois.

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