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Sur les chemins de Sylvain Tesson

Pour qui souhaite découvrir l’écrivain Sylvain Tesson, je recommande Dans les forêts de Sibérie pour la solitude et la poésie du quotidien. C’est le livre que j’ai le plus aimé. J’ai aussi apprécié La Panthère des neiges , pour la contemplation et la beauté du monde sauvage. Si le Tibet vous attire et que vous aimez le travail de Vincent Munier, ce photographe qu’il accompagne, vous serez servi. À ne pas négliger : Sur les chemins noirs , un périple entrepris après un terrible accident, une réappropriation du territoire inexploité — ces fameux chemins noirs qui apparaissent sur les cartes, zones encore sauvages, que l’Homme n’a pas envahies. Il a eu beaucoup de courage pour se lancer dans cette traversée, parfois seul, parfois accompagné, sachant qu’il pouvait à tout instant faire une crise d’épilepsie. Son vocabulaire est riche, son écriture dense et poétique, et j’aime le regard qu’il jette sur le monde. Je ne dirais pas qu’il est désabusé, mais il se tient à l’écart. Et toujours, e...

Air du génie du froid (Henry Purcell)

L’un de nos airs d’opéra préférés.

« What power art thou » (acte III, scène 2) de l’opéra « Le Roi Arthur » du compositeur anglais Henry Purcell (1659-1695) rendu célèbre par le chanteur allemand Klaus Nomi.

« What Power art thou, who from below
Hast made me rise unwillingly and slow
From beds of everlasting snow?

See'st thou not how stiff and wondrous old
Far unfit to bear the bitter cold,
I can scarcely move or draw my breath?
Let me, let me, let me freeze again to death »
(Source Internet : OperaGlass)

Traduction :

« Quelle puissance es-tu, toi qui, du tréfonds,
M'as fait lever à regret et lentement
Du lit des neiges éternelles ?
Ne vois-tu pas combien, raidi par les ans,
Trop engourdi pour supporter le froid mordant,
Je puis à peine bouger ou exhaler mon haleine ?
Laisse-moi être transi, laisse-moi mourir à nouveau
de froid ! »
(Source Internet : Cours Maintenon)

« Cupidon a réveillé le génie du froid pour mettre à l'épreuve l'amour. »
(Denis Lorthiois)

Très belle interprétation du contre-ténor Manuel Brás da Costa.



Lien pour voir l'impressionnante scène de la « mort de Molière » dans le film d’Ariane Mnouchkine (1978). Le baryton Maurice Beavan y interprète cet air d'une manière magistrale.

Cet autre lien pour entendre l'interprétation du baryton Denis Lorthiois (Vauréal, France). Ce chanteur, très déçu de ce qu'il entend sur cet air interprété par les barytons, a décidé de le faire lui-même. C'est une initiative heureuse, puisque le chant est beau, la voix est cristalline et l'effet cathédrale ajouté à la voix est plaisant à entendre. Même chose avec le début en contre-ténor, plus limite avec la voix de baryton Martin (baryton léger) de monsieur Lorthiois.

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