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Écrire, c’est écouter

« Je n’écris pas, c’est plutôt qu’il y a quelque chose en moi que je laisse écrire. Pour moi écrire, c’est écouter. J’écoute des voix silencieuses. Je ne vois rien quand j’écris. J’écoute… Je suis à l’écoute de forces obscures et floues, des forces intérieures, des sons émotionnels, en quelque sorte. (…) Quand j’écris, je n’intellectualise rien, je n’imagine rien... Bien sûr, des images m’apparaissent parfois mais je suis surtout à l’écoute des forces qui me dépassent et m’amènent à écrire. Le plus important est d’écouter. Écouter plutôt que regarder. Comprendre – tâcher de le faire – plutôt que d’expliquer. » – Jon Fosse, Écrire, c’est écouter : Entretiens avec Gabriel Dufay , L’Arche, 2023, p. 29 et 31

Zen et responsabilité sociale

« Le zen est au-dessus de la morale, mais la morale n'est pas en dessous du zen.

Cette déclaration paradoxale, ainsi que la singulière liberté du zen à l'égard de la sentimentalité et des prédications morales, a donné naissance à l'idée erronée que le zen défie la morale et ignore la responsabilité sociale. La vérité est tout à fait le contraire.

Le zen renforce le comportement moral, responsable, en éteignant les flammes de l'avidité, de la colère et des illusions qui brûlent l'esprit humain, libérant ainsi la compassion et l'amour dans chaque coeur. »

– Philip Kapleau, Questions zen, Paris : Éditions du Seuil, 1992, p. 14