Passer au contenu principal

En vedette

Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Zen et responsabilité sociale

« Le zen est au-dessus de la morale, mais la morale n'est pas en dessous du zen.

Cette déclaration paradoxale, ainsi que la singulière liberté du zen à l'égard de la sentimentalité et des prédications morales, a donné naissance à l'idée erronée que le zen défie la morale et ignore la responsabilité sociale. La vérité est tout à fait le contraire.

Le zen renforce le comportement moral, responsable, en éteignant les flammes de l'avidité, de la colère et des illusions qui brûlent l'esprit humain, libérant ainsi la compassion et l'amour dans chaque coeur. »

– Philip Kapleau, Questions zen, Paris : Éditions du Seuil, 1992, p. 14