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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Aller « il ne sait où par une route
qu'il ignore »


© 2021, Chartrand Saint-Louis, photographe

« Le nouveau venu au zen a besoin de reconnaître progressivement son chemin, satisfaisant d'abord son intellect par la certitude qu'il va dans la bonne direction, puis gagnant la foi et la confiance en soi lui permettant d'aller « il ne sait où par une route qu'il ignore ». »

– Titre et commentaires extraits du livre de Philip Kapleau, Questions zen, Paris : Éditions du Seuil, 1992, p. 27-28