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Écrire, c’est écouter

« Je n’écris pas, c’est plutôt qu’il y a quelque chose en moi que je laisse écrire. Pour moi écrire, c’est écouter. J’écoute des voix silencieuses. Je ne vois rien quand j’écris. J’écoute… Je suis à l’écoute de forces obscures et floues, des forces intérieures, des sons émotionnels, en quelque sorte. (…) Quand j’écris, je n’intellectualise rien, je n’imagine rien... Bien sûr, des images m’apparaissent parfois mais je suis surtout à l’écoute des forces qui me dépassent et m’amènent à écrire. Le plus important est d’écouter. Écouter plutôt que regarder. Comprendre – tâcher de le faire – plutôt que d’expliquer. » – Jon Fosse, Écrire, c’est écouter : Entretiens avec Gabriel Dufay , L’Arche, 2023, p. 29 et 31

Tradition de l'effet papillon
(pratique de la méditation)

« On voit trop souvent des méditants (qui ne se disent d'ailleurs pas tous bouddhistes) qui restent immobiles des heures durant, dans une posture de lotus parfaite et qui dès qu'ils sortent du temple reprennent un mode de pensée hagard, malveillant et frivole. Vraiment, ce n'est pas la peine ! L'idée, dans la plus pure tradition de l'effet papillon, est que l'Univers entier se sente un peu mieux de votre méditation. »

– Édouard Finn, Le Bouddhisme : questions et réponses, Éditions Quebecor, 2003, p. 84