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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Livres de koans

« Les deux livres de koans les plus utilisés par les maîtres zen sont Le Passe sans porte (en japonais, Mumonkan) et Le Recueil de la Falaise bleue (en japonais, Hekiganroku). D'excellentes traductions de ces deux textes sont maintenant disponibles. Le premier ouvrage fut composé au XIIIe siècle, et le second au XIIe, par des maîtres chinois, bien que nombre de koans utilisés dans leurs recueils aient été formulés sous l'ère T'ang (618-906), l'âge d'or du zen en Chine. »

– Philip Kapleau, Questions zen, Paris : Éditions du Seuil, 1992, p. 22