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Écrire, c’est écouter

« Je n’écris pas, c’est plutôt qu’il y a quelque chose en moi que je laisse écrire. Pour moi écrire, c’est écouter. J’écoute des voix silencieuses. Je ne vois rien quand j’écris. J’écoute… Je suis à l’écoute de forces obscures et floues, des forces intérieures, des sons émotionnels, en quelque sorte. (…) Quand j’écris, je n’intellectualise rien, je n’imagine rien... Bien sûr, des images m’apparaissent parfois mais je suis surtout à l’écoute des forces qui me dépassent et m’amènent à écrire. Le plus important est d’écouter. Écouter plutôt que regarder. Comprendre – tâcher de le faire – plutôt que d’expliquer. » – Jon Fosse, Écrire, c’est écouter : Entretiens avec Gabriel Dufay , L’Arche, 2023, p. 29 et 31

Livres de koans

« Les deux livres de koans les plus utilisés par les maîtres zen sont Le Passe sans porte (en japonais, Mumonkan) et Le Recueil de la Falaise bleue (en japonais, Hekiganroku). D'excellentes traductions de ces deux textes sont maintenant disponibles. Le premier ouvrage fut composé au XIIIe siècle, et le second au XIIe, par des maîtres chinois, bien que nombre de koans utilisés dans leurs recueils aient été formulés sous l'ère T'ang (618-906), l'âge d'or du zen en Chine. »

– Philip Kapleau, Questions zen, Paris : Éditions du Seuil, 1992, p. 22