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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

L'esprit trop occupé

« Il est indispensable d'avoir de l'espace, non seulement sur le plan physique, mais également au niveau de l'esprit – autrement dit, il ne faut pas être toujours occupé. »

« Lorsque l'esprit est trop occupé, il n'y a plus d'ordre, il n'y a plus d'espace. Lorsqu'un esprit regorge de problèmes, comment pourrait-il jouir du plus petit espace ? Pour qu'il puisse avoir de l'espace en lui, il faut que chaque problème soit réglé dès qu'il se manifeste. Cela fait partie de la méditation que de ne pas reporter les problèmes au lendemain. »

« Seul un esprit sans cesse occupé est confus, et la responsabilité devient alors quelque chose de laid, où peut s'immiscer un sentiment de culpabilité. »

« Tout esprit trop occupé est un esprit destructeur, un esprit privé de liberté, dénué d'espace. »

– Krishnamurti, Cette lumière en nous : La vraie méditation, Éditions Stock, 2000, p. 60-62