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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

S'asseoir tranquillement

« La raison pour laquelle tant de gens ont du mal à s'asseoir tranquillement est qu'ils ont l'habitude de disperser leurs énergies en activités inutiles pour éviter d'être confrontés à leurs problèmes existentiels. L'assise ne les empêche pas seulement d'éparpiller leurs énergies, elle les oblige également à regarder en eux-mêmes et à se voir à nu – à affronter les problèmes qu'ils essaient de fuir. »

– Philip Kapleau, Questions zen, Paris : Éditions du Seuil, 1992, p. 95