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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

La simplicité en action



« Plus une danseuse pratique son art, plus elle simplifie ses mouvements, éliminant le superflu pour ne conserver que l'essentiel. Puis elle affine et intègre ses mouvements, chacun s'enchaînant dans l'autre en suivant un continuel et subtil déplacement du centre de gravité. Il en est ainsi de tout grand art : il peut être très complexe par les matériaux utilisés, mais atteint la simplicité par l'intégration autour d'un centre dynamique qui lui confère unité et mouvement. »

– Albert Low, Créer la conscience, Paris : Les Éditions du Relié, 2012, p. 56