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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Katyn (Andrzej Wajda)

Ce récent film de Andrzej Wajda, au cœur du massacre de Katyn, n’est rien de moins que magistral, c'est l’œuvre d’un grand maître du septième art. Les photographies et les prises de vue sont extraordinaires. Le propos du film est douloureux. Les dernières scènes sont insoutenables. L’horreur est palpable. La fin du film se termine sur une note musicale grave, le chant d'un choeur d'hommes, et un long silence s'ensuit. Un moment de silence à la mémoire des disparus. Ce film est un vibrant hommage à ces officiers polonais exécutés froidement et sommairement par le régime soviétique en 1940.



Si vous voulez en apprendre davantage, écoutez ce reportage sur le massacre de Katyn.