Le Tao, c'est notre vie quotidienne

« Un moine demandait un jour à son maître de l'instruire dans le Zen; le maître lui dit : « Avez-vous pris votre déjeuner ou non ? » « Je l'ai pris », répondit le moine. « Eh bien alors, allez faire votre vaisselle. » Le Zen dit aussi : « Quand nous avons faim, nous mangeons; quand nous avons sommeil, nous nous étendons; où intervient dans tout cela le fini ou l'infini ? C'est seulement quand l'intellect, fertile en inquiétudes, entre en scène et fait des siennes que nous cessons de vivre et que nous nous imaginons manquer de quelque chose. »

– Hubert Benoit, La doctrine suprême selon la pensée Zen, 4e édition, Paris: Le courrier du livre, 1967, p. 122-123