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Écrire, c’est écouter

« Je n’écris pas, c’est plutôt qu’il y a quelque chose en moi que je laisse écrire. Pour moi écrire, c’est écouter. J’écoute des voix silencieuses. Je ne vois rien quand j’écris. J’écoute… Je suis à l’écoute de forces obscures et floues, des forces intérieures, des sons émotionnels, en quelque sorte. (…) Quand j’écris, je n’intellectualise rien, je n’imagine rien... Bien sûr, des images m’apparaissent parfois mais je suis surtout à l’écoute des forces qui me dépassent et m’amènent à écrire. Le plus important est d’écouter. Écouter plutôt que regarder. Comprendre – tâcher de le faire – plutôt que d’expliquer. » – Jon Fosse, Écrire, c’est écouter : Entretiens avec Gabriel Dufay , L’Arche, 2023, p. 29 et 31

L'eau : un patrimoine commun de la nation

L’environnementaliste David Suzuki affirme que le public a quelque chose à dire dans le débat environnemental. Il n’est pas le seul à le penser. De nombreux citoyens sont conscients de la nécessité d’entreprendre des actions concrètes et rapides pour sauvegarder les ressources de la planète.

Mentionnons qu’il existe une loi au Québec (Loi affirmant le caractère collectif des ressources en eau et favorisant une meilleure gouvernance de l'eau et des milieux associés, chapitre C-6.2) qui fait de l’eau un patrimoine commun de la nation québécoise. Les citoyens détiennent vraisemblablement l’intérêt juridique pour contraindre l’État, en tant que gardien des intérêts de la nation, à assurer la protection et la gestion de cette ressource, afin de répondre aux besoins des générations actuelles et futures.