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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Pillow Book (Peter Greenaway)

« The Pillow Book » (1996), film du réalisateur britannique Peter Greenaway.

Scénario librement inspiré par les carnets de chevet de Sei Shônagon.

Ce film poétique d'une grande richesse esthétique aborde la calligraphie en tant qu’objet d’art, tout en explorant le lien qui existe entre le corps et la littérature.

Le réalisateur utilise diverses techniques de l'image, dont un procédé qui consiste à ouvrir plusieurs fenêtres dans une seule, comme cela se fait dans les sites Web multimédias. Au moment de la réalisation du film, ce procédé était novateur.

« The Pillow Book est d'abord un film sur le langage: 27 langues différentes cohabitent sur les corps, dont le yiddish, le français et le japonais, qui, par exemple, n'est pas traduit, exprès. Au spectateur d'écouter et de regarder sans l'aide des sous-titres. »
(Source Internet: Médioni, Gilles, Greenaway dans le corps du texte, L’Express, 16 janvier 1997)

En 1994, l’auteur-compositeur-interprète français Étienne Daho écrit « Blonde » pour Guesh Patti qui devient la chanson du film « The Pillow Book » de Peter Greenaway.