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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Être en communion

« Ne vous êtes-vous jamais surpris marchant parfois le long des rues, regardant les étoiles, regardant le ciel ou un coucher de soleil et vous sentant heureux sans savoir pourquoi? En de tels instants, vous avez le désir de saisir quelqu'un par le bras, vous êtes réellement en communication avec l'homme, mais, hélas, nos pensées, nos problèmes, nos peurs, nos jalousies nous préoccupent tellement que nous n'avons pas le temps d'être en communion. (...) Vous vous cachez derrière le mur que vous avez fabriqué vous-même et, si vous ne percez pas ce mur, il ne peut pas y avoir communion, car, pour communier, il faut qu'il y ait amour. (...) L'amour entre en existence lorsque vous n'avez pas de problèmes. »

– Krishnamurti, Mettre fin au conflit, Paris : Presses du Châtelet, 2014, p. 229-230