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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de fébrilité, teintée d’une certaine tristesse, mais aussi d’une joie intérieure — car je les sentais si présents en moi, bienveillants — et d’une profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ...

La « prière » dans le zen

« La prière est le fluide vital, le sang de la religion. Dès lors que la prière exige la concentration de l'esprit, on peut dire que toutes les religions ont en elles un élément de zen. »

« Il existe trois types généraux de prière : la prière de demande, dans laquelle on implore en vue de quelque chose; la prière d'assistance, dans laquelle on demande du secours pour faire quelque chose soi-même; et la prière absolue, dans laquelle on ne demande rien, mais où plutôt on devient seulement un avec la divinité, le Bouddha ou le Bodhisattva. »

« Dans la prière absolue, on ne demande rien parce que, très profondément, personne ne demande et personne ne répond. »

– Philip Kapleau, Questions zen, Paris : Éditions du Seuil, 1992, p. 254-255