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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Être en jachère, après s'être tant agité

« Nous avons passé de sensation en sensation, d'une excitation à l'autre, jusqu'au point où nous nous sommes sentis réellement épuisés. Vous rendant compte de cela, n'allez pas plus loin, reposez-vous. Restez tranquille. Permettez à l'esprit de se fortifier tout seul, ne le forcez pas. De même que le sol se renouvelle en hiver, l'esprit se renouvelle lorsqu'il est mis au repos.  »

– Krishnamurti, La première et dernière liberté, Éditions Stock, 1994, p. 210