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Écrire, c’est écouter

« Je n’écris pas, c’est plutôt qu’il y a quelque chose en moi que je laisse écrire. Pour moi écrire, c’est écouter. J’écoute des voix silencieuses. Je ne vois rien quand j’écris. J’écoute… Je suis à l’écoute de forces obscures et floues, des forces intérieures, des sons émotionnels, en quelque sorte. (…) Quand j’écris, je n’intellectualise rien, je n’imagine rien... Bien sûr, des images m’apparaissent parfois mais je suis surtout à l’écoute des forces qui me dépassent et m’amènent à écrire. Le plus important est d’écouter. Écouter plutôt que regarder. Comprendre – tâcher de le faire – plutôt que d’expliquer. » – Jon Fosse, Écrire, c’est écouter : Entretiens avec Gabriel Dufay , L’Arche, 2023, p. 29 et 31

Quatuor à cordes no 15 en la mineur, op. 132, 3. Molto adagio (Beethoven)



Le mouvement lent est une « profonde expession du renoncement de l'homme à lui-même. »

– Phrase extraite du livre de Philip Kapleau, Les trois piliers du zen, Paris: Éditions Almora, 2016, p. 345

« Beethoven avait été gravement malade au printemps 1825 et intitula le troisième mouvement « Chant sacré d'action de grâce d'un convalescent à la Divinité dans le mode lydien. » » (source Wikipédia)