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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Émerveillement



« Je suis témoin de ce qui se passe. L'art, il est dans la nature. »

« Une belle image, c'est une transmission d'une émotion. »

« Pas un geste, pas un bruit. »

« Voir les bêtes. Les attendre. »

« Le luxe de prendre son temps. »

« Ne jamais déranger. On n'est pas chez nous. »

« C'est avant tout une passion. »

« L'animal te voit. »

« Tu laisses l'animal être en confiance. »

« Il faut des chocs pour qu'il y ait une révolution intérieure chez les gens, pour qu'on s'en rende compte, pour qu'on se réveille de cette fausse route. »

« Capter un regard. »

« Le monde ne mourra pas par manque de merveilles, mais uniquement par manque d'émerveillement. »

– « Vincent Munier, éternel émerveillé », film de Benoît Aymon et Pierre-Antoine Hiroz, Passe-moi les jumelles, 29 novembre 2019, une émission de la Radio Télévision Suisse