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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

L'Homme à tête de chou (Gallotta, Bashung, Gainsbourg)

Spectacle de danse tout à fait remarquable.

La chorégraphie de Jean-Claude Gallota et la troupe des danseurs du Centre chorégraphique national de Grenoble sont particulièrement fascinantes. Il y a des mouvements d'ensemble tout à fait ravissants et des moments très beaux où les corps aux gestes lascifs sont habités par une sorte d’ivresse.

La version enregistrée par Alain Bashung avec les nouvelles orchestrations de Denis Clavaizolle est admirable. Sa voix profonde et sensuelle épouse magnifiquement bien les paroles de Serge Gainsbourg.

Un très bel hommage à L’Homme à tête de chou de Gainsbourg et au regretté Bashung dont une chaise vide sur la scène rappelle sa présence poétique.