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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Fous du Zen

C’est une catégorie de moines zen qui sentent mauvais, qui sont grossiers, ne prêtent pas attention aux raffinements de la vie en société et énoncent tout ce qui leur vient à l’esprit, sur-le-champ, avec une franchise provenant de l’intuition des choses, sans égard aux conséquences.

Les « Fous du Zen » amènent les autres à mettre en doute les vérités les plus établies. Ils font des commentaires extravagants pour les garder éveillés. Ils gênent certains d’entre eux et galvanisent les autres.

Pieds nus, mal lavé, hors normes, Steve Jobs, le cofondateur d’Apple inc., s’enticha de cette catégorie de moines et joua ce rôle au sein de la famille d’Apple, lit-on dans le livre de Jeffrey S. Young, Steve Jobs : Un destin fulgurant. Les dessous de la révolution informatique, Paris : Éditions Micro Application, 1989, p. 130