Parabole du hérisson

« Trop près, la nuit, le pauvre animal (que nous sommes bien souvent) se pique. Mais trop loin, il crève de froid. Dès lors la vie se transforme en un incessant mouvement dans la quête d'une relation à l'autre qui ne soit ni trop intrusive ni trop à distance. Entre abandon et intrusion, l'espace est si infime... »

– Arthur Schopenhauer, dans Philippe André, Robert Schumann, folies et musiques, Le Passeur Éditeur, 2014, p. 64