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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

La beauté de l'arbre ou de la fleur

« La beauté de l'arbre ou de la fleur n'implique pas chez eux le désir de vous aider. Elle est là; c'est à vous de regarder, de contempler la crasse ou la beauté, et si vous êtes incapable de regarder, découvrez alors pourquoi vous êtes devenu totalement indifférent, dur, superficiel, vide. Mais si vous arrivez à le découvrir, vous êtes alors dans un état où coulent les eaux, les grandes eaux de la vie; vous n'avez rien à faire de plus. »

– Krishnamurti, L'Éveil de l'intelligence, Éditions Stock, 2011, p. 140