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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

« En vérité, je ne sais pas »

« Très peu de gens disent vraiment : « Je ne sais pas », ils font semblant de penser qu'ils savent. Vraisemblablement, beaucoup d'entre vous croient en Dieu. C'est le dernier espoir, le dernier plaisir, l'ultime sécurité. Et quand vous vous posez réellement la question, sérieusement, avec une grande honnêteté : connaissez-vous vraiment Dieu, croyez-vous réellement ? Alors si vous êtes vraiment honnête, vous dites « En vérité, je ne sais pas ». Alors, votre esprit observe réellement. »

– Krishnamurti, La flamme de l'attention, Éditions du Rocher, 1987, p. 99