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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

L'actuel et l'hypothétique demain

« Notre éducation nous a appris à vivre entre ce qui est actuel et ce qui pourrait être. Dans leur intervalle – l'intervalle du temps et de l'espace – se situent toute notre éducation, notre moralité, nos luttes. Nous accordons à l'actuel un regard distrait et nous projetons vers l'hypothétique un regard peureux ou un regard d'espérance.

.... Toute notre vie se passe à poursuivre le mieux. »

– Krishnamurti, La révolution du silence, Éditions Stock, 1990, p. 216