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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Comme s'il faisait descendre en vous un seau

« Si vous descendez un seau dans un puits à sec, il ne ramènera rien. Si vous le descendez dans un puits plein d'eau, il ramènera de l'eau, mais celle-ci provient du puits. Le seau n'est qu'un instrument pour l'en extraire. Lorsque quelqu'un vous insulte, c'est comme s'il faisait descendre en vous un seau, et ce seau remontera empli de colère, de haine, de violence, de tout ce qui se trouve en vous. »

– Shree Rajnesh, extrait puisé dans le livre de Michel Hulin, L'Inde des sages, Paris : Éditions du Félin, Philippe Lebaud, 2000, p. 209