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Vivre sans pourquoi

J’ai lu un livre d’un philosophe que je ne connaissais pas, mais dont le titre m’a interpellée : Vivre sans pourquoi . Son auteur, Alexandre Jollien, est un philosophe français dont la quête de sagesse m’a touchée par son authenticité. Sa démarche, bien que parfois hésitante, boiteuse ou imparfaite, sonne juste. Je le ressens comme un être fragile, vulnérable, mais profondément vrai. Il aborde le zen avec une certaine sagesse, même si j’ai été un peu déçue par la manière dont il en parle : trop folklorique, trop superficielle, pas assez incarnée. Le zen, à mon sens, ne se dit pas — il se vit, ici et maintenant, dans le silence du quotidien. La lecture de Vivre sans pourquoi est fluide, accessible au grand public. Jollien y expose ses névroses, ses angoisses, ses questionnements, ainsi que ses tentatives pour créer du sens et nourrir la compassion. Ce dévoilement intime est sans doute dans l’air du temps, mais j’ai une réelle sympathie pour cet homme. Il écrit avec sincérité, et cela...

La sagesse

« La grande joie, la grande lumière qui mettent un rayonnement autour de notre vie, n'est-ce pas précisément de voir au-delà de notre personnalité chétive et étroite ?... On a goûté à autre chose, entrouvert une autre porte... sans doute, c'est encore une nursery, pleine de fables chantantes et d'images enfantines à l'usage des "tout-petits" que nous sommes toujours, mais déjà approchons-nous du seuil au-delà duquel cessent la foi, l'espérance, l'anxiété, le désir... et c'est là, à peu près, toute la sagesse. »

– Alexandra David-Néel, Lettre du 11 juin 1912, extrait puisé dans le livre de Jacques Brosse, Alexandra Davie-Neel : Aventure et Spiritualité, Paris : Albin Michel, 1991, p. 109-110