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Sur les chemins de Sylvain Tesson

Pour qui souhaite découvrir l’écrivain Sylvain Tesson, je recommande Dans les forêts de Sibérie pour la solitude et la poésie du quotidien. C’est le livre que j’ai le plus aimé. J’ai aussi apprécié La Panthère des neiges , pour la contemplation et la beauté du monde sauvage. Si le Tibet vous attire et que vous aimez le travail de Vincent Munier, ce photographe qu’il accompagne, vous serez servi. À ne pas négliger : Sur les chemins noirs , un périple entrepris après un terrible accident, une réappropriation du territoire inexploité — ces fameux chemins noirs qui apparaissent sur les cartes, zones encore sauvages, que l’Homme n’a pas envahies. Il a eu beaucoup de courage pour se lancer dans cette traversée, parfois seul, parfois accompagné, sachant qu’il pouvait à tout instant faire une crise d’épilepsie. Son vocabulaire est riche, son écriture dense et poétique, et j’aime le regard qu’il jette sur le monde. Je ne dirais pas qu’il est désabusé, mais il se tient à l’écart. Et toujours, e...

Un piano est une voix qui doit pouvoir chanter (Arthur Rubinstein)

« J'ai toujours chanté la musique en moi-même, et mes recherches techniques ont toujours été faites dans le but de permettre à ce chant de s'exprimer. »

« Au-delà de la technique, une seule chose compte vraiment : le chant. En matière musicale, tout est chanson. »

« Lorsque j'interprète une oeuvre, je la recrée... c'est sans doute un peu mystérieux. J'ai décidé, toute ma vie durant, d'être moi-même un instrument. »

« On ne peut jouer la musique avec autre chose que son coeur. Il faut chanter intérieurement, et alors les notes viennent toutes seules au bout des doigts. »

« Les autres arts sont visibles. Vous pouvez regarder la peinture, la sculpture, l'architecture. Mais vous ne verrez jamais la musique. Vous devez la ressentir, vous devez l'entendre... elle vient de nulle part. »

– Arthur Rubinstein, dans Éric Lipmann, Arthur Rubinstein ou l'amour de Chopin, Paris : Éditions de Messine, 1980, p. 57, 130, 146 et 184