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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Chaque jour est une nouvelle vie

« La vie, c'est l'air que l'on respire, c'est la peinture, c'est la musique, la sculpture, l'architecture, les gens, les jolies femmes, les hommes de qualité, l'intelligence... Chaque jour est différent, chaque jour est une nouvelle vie. Il faut savoir apprécier la vie même quand elle est triste : si les choses vont mal, tant mieux, puisque cela fait partie de l'aventure; la maladie et la mort ne sont-elles pas indissociables de la vie ? »

– Arthur Rubinstein, citation puisée dans le livre d'Éric Lipmann, Arthur Rubinstein ou l'amour de Chopin, Paris : Éditions de Messine, 1980, p. 29