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N'avoir rien à dire

L'écrivain québécois Yvon Rivard disait quelque chose qui m’a intriguée l’autre jour à la radio de Radio-Canada (« Il restera toujours la culture », 25 novembre 2025). Son mentor, le poète Guy Lafond, lui a donné un conseil essentiel: « Écris même si tu n’as rien à dire. » Et lui d’ajouter: « Et surtout si tu n’as rien à dire. Car si l’on a déjà tout pensé, et qu’on sait déjà ce qu’on va dire, on se demande pourquoi on écrirait. Parce que, quand on écrit, il y a une partie qui est la plus visible, surtout si l’on fait des romans ou si l’on écrit ses mémoires, ou quoi que ce soit: on revient sur ce qui a été vécu. Mais s’il n’y avait que cela, ce serait difficile de justifier qu’on passe des années à écrire ce qu’on connaît déjà. C’est que, dès l’instant où on l’écrit, on insère ce qui a été vécu dans quelque chose qui nous échappe, ce que moi j’appelle le temps, et qui donne une autre dimension à ce que l’on a vécu, et qui aussi, faut bien le dire, lui donne une forme. Si l’on rega...

Échelle des plans cinématographiques

Qu’est-ce qu’un plan ?
C’est tout ce qui se passe devant la caméra, depuis le déclenchement du mécanisme jusqu’à l’arrêt. Le plan est limité dans l’espace (« dimension ») et dans le temps (« durée »).
Cadrage et échelle des plans :
Plan d’ensemble ou plan général : Il embrasse tout un paysage dont il veut montrer l’ampleur.
Plan de demi-ensemble : Il prend une portion plus réduite d’espace que le plan d’ensemble.
Plan moyen : Il capte le personnage en pied.
Plan italien : Il prend le personnage aux genoux.
Plan américain : Il prend le personnage à mi-cuisse.
Gros plan demi-rapproché : Il prend le personnage à la taille.
Plan rapproché : Il prend le personnage à la poitrine.
Gros plan : Attention sur le visage ou une expression.
Insert (ou Très gros plan): Permet de saisir un détail d’un objet ou d’un visage.
Source : Cours d’introduction au langage cinématographique (CIN-15593)