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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Disponibilité

Disponibilité rime avec altruisme et générosité. Ne lit-on pas dans Le Petit Robert qu’une personne disponible est une personne « qui peut disposer librement de son temps », « qui peut interrompre ses activités pour s’occuper d’autrui »? Malgré ces belles intentions, il se manifeste parfois tout le contraire, soit de l’avarice et un esprit mesquin. Car, comme le dit si bien Carlos Castaneda dans Les leçons de Don Juan, « à se rendre trop disponible, on s’épuise et on épuise les autres. On agit comme l’avare, comme celui qui craint toujours d’en manquer, qui mange plus qu’il n’a faim, qui manque de probité et de délicatesse ».