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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Comment les riches détruisent la planète

Kempf, Hervé. Comment les riches détruisent la planète. Paris: Seuil, 2007, 147 p.

Dans ce livre, l'auteur propose d'ajouter au principe écologiste (« penser globalement, agir localement ») cet autre principe que la situation impose : « consommer moins, répartir mieux ».

D'après Hervé Kempf, la première des responsabilités environnementales est de réduire notre consommation de biens matériels pour accéder à un niveau de bien-être basé sur des valeurs immatérielles (mais non moins réelles).

Je recommande de lire l’article que le journaliste Louis-Gilles Francoeur consacrait à cet auteur. L’article s’intitule : « Les riches au banc des accusés : Le capitalisme serait à l'origine des crises sociales et écologiques ».

Hervé Kempf a écrit cet autre important ouvrage: Pour sauver la planète, sortez du capitalisme. Paris : Seuil, 2009, 151 p.