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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

L'espace entre les notes est très éloquent

« [Hank Crawford] a compris que l'espace que vous laissez est aussi important que le son que vous produisez [...]. Ensuite, quand j'ai entendu Miles Davis, j'ai été attiré par [...] sa simplicité, son utilisation de l'espace [et par sa liberté de ne pas se sentir obligé] de combler tous les vides. »

– David Sanborn, saxophoniste américain, dans : Thich Nhat Hanh, Les bienfaits du silence : Se ressourcer dans un monde assourdissant, Montréal : Le Jour, 2016, p. 163