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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Ce que nous appelons vivre

« Notre vie actuelle est torturée en permanence par l'agitation et la contradiction, donc le conflit, la souffrance intime et le désarroi. Aller tous les jours au travail, les mêmes plaisirs et les mêmes peines, l'anxiété, les tâtonnements, l'incertitude, voilà ce que nous appelons vivre. Dans cette vie-là, on avance en âge et puis on meurt. »

– Krishnamurti, Trouver la paix : Pour vivre en conscience, Paris : Presses du Châtelet, 2016, p. 155