Passer au contenu principal

En vedette

Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Jardin de pierre
(jardin Zen)



« L'une de leurs caractéristiques est la stricte limitation des matériaux : on emploie surtout la pierre et le sable, parfois quelques végétaux, en l'occurrence des arbustes à lente croissance et à feuilles persistantes de sorte que ces jardins presque immuables sont comme ancrés dans le temps.

Les jardins de pierres sont une expression plastique de la pensée Zen. Ils évoquent l'aridité des déserts, sans en avoir toutefois la stérilité.

Les jardins Zen sont aussi difficiles à comprendre qu'il est malaisé de se connaître soi-même. »

– François Berthier, Le jardin du Ryoanji : lire le zen dans les pierres, Paris : Adam Biro, c1989, 1997, p. 6 et 10

Photo : Chartrand Saint-Louis