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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

L'amour désintéressé

« L'amour véritable exige le contact avec la vérité, et la vérité ne peut être trouvée que dans la solitude. L'aptitude à supporter la solitude et à passer de longues périodes tranquilles seul en méditation est donc l'une des conditions essentielles pour ceux qui aspirent à l'amour désintéressé. »

– Edward Conze, Buddhist Thought in India, Londres, 1962, p. 85, extrait puisé dans le livre de Thomas Merton, Mystique et Zen, suivi de Journal d'Asie, traduit de l'anglais par C. Tunmer et Jean-Pierre Denis, Paris : Albin Michel, c1961, 1995, p. 397