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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

L’imprévisible nouveauté

« Les lois quantiques engendrent la possibilité d’un nombre infini de configurations différentes, dont les occurrences sont partiellement laissées au hasard. On ne peut en connaître que les probabilités. Après chaque action, les probabilités des configurations suivantes sont modifiées en arborescences toujours plus étalées.

Ainsi, l’évolution de l’univers ressemble plutôt à une gigantesque aventure où des événements contingents arrivent, qui à leur tour modifient le présent d’une façon imprévisible. »

– Hubert Reeves, Le banc du temps qui passe : méditations cosmiques, Paris : Seuil, 2017, p. 263