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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

L’esprit socialiste du bouddhisme

« L’esprit du bouddhisme est essentiellement socialiste, c’est-à-dire qu’il enseigne l’union d’actions combinées en vue d’une fin sociale. Il est totalement opposé à cet industrialisme avec sa lutte sans rémission, sans scrupule et sans pitié pour la richesse considérée comme l’objet suprême de l’effort humain, qui ronge les nations soi-disant à la tête du progrès… L’accumulation du capital entre les mains d’un petit nombre ne peut avoir aucune justification morale. »

– Lakshmi Narasu, L’Essence du bouddhisme, extrait du livre de Jean Chalon, Le lumineux destin d’Alexandra David-Néel, Paris : Librairie Académique Perrin, 1985, p. 184