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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

La méditation concentrée

« Dans l'Art d’aimer, Erich Fromm examine le terme « actif » tel que l’utilise communément notre société. Il souligne que l’action d’une personne importe moins que sa motivation sous-jacente. Une personne poussée au travail incessant par insécurité, solitude ou avidité, par exemple, est l’esclave de ses passions, un objet passif, agi. En revanche, une personne assise en méditation concentrée est engagée dans la "plus haute activité qui soit, une activité de l’âme, qui n’est possible qu’à la condition d’être libre intérieurement et indépendant". »

– Philip Kapleau, Questions zen, Paris : Éditions du Seuil, 1992, p. 285