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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

« Vesti la giubba » (Pagliacci, Leoncavallo)

Vu au cinéma la belle production des opéras Cavalleria rusticana / Pagliacci du Royal Opera House de Londres. J'ai particulièrement aimé la mise en scène de Damiano Michieletto, l'excellente distribution (fabuleuse Eva-Maria Westbroek) et l'orchestre dirigé par le charismatique chef d’opéra, Antonio Pappano. Ce sont deux courts opéras issus du mouvement artistique vériste de la fin du XIXe s. Dans Pagliacci (Leoncavallo), Aleksandrs Antonenko chante admirablement bien le fameux air « Vesti la giubba » (« Mets la veste ») (fin de l'acte I). N'ayant pu trouver d'extraits sur le Web de sa brillante performance, je vous donne à entendre celle (non moins brillante) du grand ténor Placido Domingo.