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Écrire, c’est écouter

« Je n’écris pas, c’est plutôt qu’il y a quelque chose en moi que je laisse écrire. Pour moi écrire, c’est écouter. J’écoute des voix silencieuses. Je ne vois rien quand j’écris. J’écoute… Je suis à l’écoute de forces obscures et floues, des forces intérieures, des sons émotionnels, en quelque sorte. (…) Quand j’écris, je n’intellectualise rien, je n’imagine rien... Bien sûr, des images m’apparaissent parfois mais je suis surtout à l’écoute des forces qui me dépassent et m’amènent à écrire. Le plus important est d’écouter. Écouter plutôt que regarder. Comprendre – tâcher de le faire – plutôt que d’expliquer. » – Jon Fosse, Écrire, c’est écouter : Entretiens avec Gabriel Dufay , L’Arche, 2023, p. 29 et 31

Montée aux extrêmes

Jean-Jacques Pelletier est un écrivain (ex-professeur de philosophie et anciennement négociateur syndical du secteur public) particulièrement intéressant. Dans une série d’essais, il a abordé des thèmes liés à la montée aux extrêmes et à la fuite dans l'intensité dans les sociétés occidentales contemporaines : Les Taupes frénétiques, La Fabrique de l’extrême et La Prison de l’urgence.