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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Tout écartillé (Robert Charlebois)

Réjean Ducharme a écrit pour Robert Charlebois de splendides textes de chanson, de même que Claude Péloquin et Marcel Sabourin.

Bien sûr, la chanson Lindberg écrite par le poète Claude Péloquin est irremplaçable, mais nous affectionnons tout particulièrement les chansons écrites par le comédien Marcel Sabourin, parce qu’elles contiennent un grain de folie et l’usage coloré du joual. Pour en nommer une :  « Tout écartillé » qui se trouve sur l’album « Québec Love » sorti en 1969.

Dans ce clip expérimental, l’accéléré crée d’intéressants effets spéciaux qui cadrent assez bien avec le ton débridé de cette chanson.