Passer au contenu principal

En vedette

Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Faire ce qu’on aime

« C’est la seule chose qu’il y ait, retiens ça, même si c’est banal et presque idiot : faire ce qu’on aime, et donner librement le meilleur de soi. Si tu y tiens, tu peux appeler ça trouver un sens à la vie. C’est ce qu’il y a de plus élémentaire, mais aussi de plus difficile. Compte autour de toi les personnes qui aiment ce qu’elles font, qui s’évertuent à se rendre vraiment utiles, qui ne s’adonnent qu’à ce qui les passionne, et tu verras que tes deux mains risquent de suffire. »
– Jean Papineau (1950-1995) (extrait puisé à la page 86 du livre de Laurent-Michel Vacher. Dialogues en ruine. Montréal: Éditions Liber, 1996, 90 p.