Passer au contenu principal

En vedette

Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Temps des bouffons (Pierre Falardeau)

« Le temps des bouffons » (1993) du cinéaste Pierre Falardeau (1946-2009).

Ce film pamphlétaire est une véritable attaque contre la bourgeoisie du Québec. Dans ce film, le cinéaste exprime son dégoût envers l’élite québécoise qui, lors d’un banquet du Beaver Club en 1985, manifestait tous les signes de l’acculturation et de l’asservissement propres aux colonisés. Ce film a longtemps circulé clandestinement avant d’être montré au grand public.

« Ici, pas de possédés, juste des possédants. »
– Pierre Falardeau


Le Festival du Nouveau Cinéma présentait en ouverture au cinéma Cartier, le vendredi 29 octobre 2010, le film documentaire Falardeau réalisé par German Gutierrez et Carmen Garcia en 2010. Film produit par Argus film.