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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Toutes voiles dehors, poussé par le vent


© 2021, Chartrand Saint-Louis, photographe

« [Ce] bateau se profilant contre le ciel était d'une beauté saisissante. Le batelier se contentait de le guider sans effort, car le vent faisait tout le travail. De même, si chacun de nous pouvait comprendre le problème de la lutte et du conflit, je crois que nous pourrions vivre heureux, sans effort, le sourire aux lèvres. »

– Krishnamurti, Le sens du bonheur, Éditions Stock, 2006, p. 267