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Sous-bois

Dans les sous-bois, le temps s'arrête. L'air est bon, la végétation est belle. Les arbres sont des gardiens silencieux. La lumière s'infiltre doucement, donnant à tout ce qui nous entoure une vibration particulière. Le sentier exhale l'odeur de la bonne terre et des feuilles d'automne, formant un beau tapis soyeux sous nos pieds. Un tel bonheur nous envahit. On savoure, on respire à fond, et on se dit que c'est si bon d'être vivant. © 2025, Chartrand Saint-Louis , photographie

Les traductions du mot « zen »

« Zen » est la prononciation du mot chinois « chan », qui est lui-même une transcription phonétique du mot prakrit « jhana ». L’équivalent sanskrit de « jhana » est « dhyana » qui signifie « penser ». (…) Le mot « zen » apparaît pour la première fois dans la Chandogya Upanishad. Dans les premières traductions du sanskrit en chinois, le mot fut rendu par « pensée et pratique ». Les traductions plus tardives adoptèrent le terme « réflexion paisible ». La première expression signifie concentrer l’esprit sur un objet unique, y réfléchir profondément puis mettre cette réflexion en pratique. La seconde expression faisait référence à la pratique qui consiste à mettre son esprit au repos de manière à voir les choses avec plus de clarté. « Zen » a également été traduit par «  », c’est-à-dire fixe, stable. Ce terme renvoyait au fait de fixer son esprit sur un objet unique de façon à le libérer de toute distraction. »

– Kohô Chisan, Le bouddhisme zen Sôtô, Vannes : Sully, 2006, p. 39-40