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Retour de pèlerinage

Quel bien cela faisait de revenir dans les Laurentides sans devoir franchir les portes d’un hôpital, assister à des funérailles, ou vivre dans l’inquiétude de les savoir si malades. L’atmosphère était tout autre : empreinte de joie intérieure (car je les sentais si présents en moi, et bienveillants aussi) et de profonde détente. Saint-Sauveur et la rue principale ont conservé leur charme. La place devant l’église, l’église elle-même, le beau concert à l’église, la librairie ésotérique, les factoreries, les belles montagnes, les émotions fortes, les souvenirs ravivés, le temps suspendu… Tout me rappelait hier et le sentiment que tout n’était pas révolu. Dans l’autocar vers Saint-Jérôme, l’émotion m’a submergée à la vue de Bellefeuille. Tout s’est ravivé. Là où je marchais avec ma mère… j’étais présente, nous étions là… Lorsque j’ai vu la sortie d’autoroute… j’étais dans la voiture auprès d’elle, et j'éprouvais exactement ce que j’avais vécu à ce moment-là. Il en fut de même dans...

Le langage du zen

« Le langage du Zen tend toujours à détruire les habitudes énergétiques de ceux qui ne savent penser que par concepts. Ce langage vise à provoquer des crises permettant d'amener l'éclosion de ce précieux moment d'éveil. »

« Le moment de l'éveil peut se marquer par un éclat de rire. Mais ce n'est pas le rire de quelqu'un qui, soudain, obtient une grande fortune; ce n'est pas non plus le rire de qui a remporté une victoire. C'est bien le rire de celui qui, après avoir longuement peiné à chercher quelque chose, trouve cette chose, un matin, dans la poche de sa veste. »

« Kasyapa est arrivé à l'éveil grâce à une fleur; il y a des maîtres Zen qui ont obtenu leur éveil par un cri retentissant, et d'autres par un terrible coup de pied. »

– Thich Nhat Hanh, Clés pour le Zen : un guide vibrant pour la pratique du Zen, Éditions Jean-Claude Lattès, 1999, p. 41-42, 36 et 37