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N'avoir rien à dire

L'écrivain québécois Yvon Rivard disait quelque chose qui m’a intriguée l’autre jour à la radio de Radio-Canada (« Il restera toujours la culture », 25 novembre 2025). Son mentor, le poète Guy Lafond, lui a donné un conseil essentiel: « Écris même si tu n’as rien à dire. » Et lui d’ajouter: « Et surtout si tu n’as rien à dire. Car si l’on a déjà tout pensé, et qu’on sait déjà ce qu’on va dire, on se demande pourquoi on écrirait. Parce que, quand on écrit, il y a une partie qui est la plus visible, surtout si l’on fait des romans ou si l’on écrit ses mémoires, ou quoi que ce soit: on revient sur ce qui a été vécu. Mais s’il n’y avait que cela, ce serait difficile de justifier qu’on passe des années à écrire ce qu’on connaît déjà. C’est que, dès l’instant où on l’écrit, on insère ce qui a été vécu dans quelque chose qui nous échappe, ce que moi j’appelle le temps, et qui donne une autre dimension à ce que l’on a vécu, et qui aussi, faut bien le dire, lui donne une forme. Si l’on rega...

En souvenir de notre amie disparue




© 2015, Chartrand Saint-Louis, photographe

Il faisait magnifiquement beau lorsque nous avons déposé trois roses devant la cabane où Louise lisait et se reposait. Sa cabane, c'était son refuge, sa joie, sa paix.

Notre chère amie disparue chérissait la nature. Elle dessinait et se plaisait à traduire en des mots simples et sensibles, au gré de la fantaisie et de l'inspiration, tout ce qu'elle voyait, c'est-à-dire tout un univers fantastique.

Elle fut une personne enjouée, passionnée, vibrante et communicative de sa joie de vivre. Nous ne l'oublierons jamais.

- Ses amies