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Sous-bois

Dans les sous-bois, le temps s'arrête. L'air est bon, la végétation est belle. Les arbres sont des gardiens silencieux. La lumière s'infiltre doucement, donnant à tout ce qui nous entoure une vibration particulière. Le sentier exhale l'odeur de la bonne terre et des feuilles d'automne, formant un beau tapis soyeux sous nos pieds. Un tel bonheur nous envahit. On savoure, on respire à fond, et on se dit que c'est si bon d'être vivant. © 2025, Chartrand Saint-Louis , photographie

Proverbes kurdes

« Une bonne réputation vaut tous les sacrifices. Conserve la tienne intacte à n’importe quel prix. »

« Toi qui confies au passant la chair de ton âme, tu te repentiras. »

« Redoutez l’eau dormante, elle est plus dangereuse que l’eau vive. »

« Suffis-toi à toi-même et tu seras considéré. »

« La racine peut devenir palme. Notre ennemi ne sera jamais notre ami. »

« Dans une maison pleine d’enfants, le diable n’entre pas. »

« Ne t’inquiète pas de la femme que tu vas prendre, mais connais bien sa famille. »

« L’hôte est un envoyé de Dieu. »

« L’ami est l’ami, mais le frère nous est cher. »

« Ne crains pas de t’enquérir de ce que tu ignores. »

« Agis ou n’agis pas, mais écarte de toi la crainte. »

« Oublie ta bonne action, Dieu, lui, s’en souviendra. »

« Le doigt long peut manger du miel. »
(L’homme qui travaille réussira)

« Le renard bavard se laisse toujours prendre au piège. »

« Je mange mon pain sec et je ne bois que de l’eau, mais je ne dois rien à personne. »

« Les gouttes amoncelées finissent par former un lac. »

« Nul animal ne court plus vite que la gazelle, mais jamais elle ne mange plus que ses besoins. »

« Les têtes sont nombreuses, mais bien rare est la tête sur laquelle on peut s’appuyer. »

« Il n’y a pas plus malin que le renard, et pourtant les marchés regorgent de sa peau. »

– Lucie Paul-Marguerite et L’Ermir Kamuran Bedir Khan, Proverbes kurdes, Paris : Éditions Berger-Levrault, 1937